BILLETTERIE OUVERTE A PARTIR DU 14/10/25

13 octobre 2025 • Ventes

La permanence de la billetterie reprend - Rendez-vous salle Ouessant (au dessus du service Qualité) de 12h30 à 13h30 tous les mardis

Même en dormant le jour, le travail de nuit a de nombreux effets délétères sur la santé physique, mentale et sociale.

Les impacts les plus évidents sont ceux sur la vie sociale : sentiment d’isolement, réduction des interactions familiales, décalage et déphasage avec l’entourage.

En outre, le travail de nuit perturbe l’horloge interne, qui régule la prise alimentaire, les sécrétions hormonales et l’alternance de la veille et du sommeil.

Ainsi, le travail de nuit est souvent associé à une altération de la durée et de la qualité du sommeil, aboutissant à un déficit chronique de sommeil et à un repos moins réparateur.

Parmi les autres risques avérés ou probables se retrouvent entre autres :

  • des troubles du métabolisme, comme l’augmentation du cholestérol ou de la glycémie ;
  • des effets sur l’obésité et le diabète de type 2 ;
  • des effets sur l’infarctus du myocarde ;
  • un risque cancérogène, notamment sur le cancer du sein ;
  • des risques d’hypertension artérielle, voire des accidents vasculaires cérébraux ischémiques ;
  • des troubles digestifs.

Bon à savoir

Le travail de nuit impacte également la santé mentale et peut être à l’origine de troubles de l’humeur (dépression, anxiété, irritabilité) et de la personnalité.

 

Pour prévenir ces risques, il est recommandé d’associer le service de prévention et de santé au travail et de, par exemple :

  • réduire le recours au travail de nuit ;
  • privilégier le recours au volontariat ;
  • modifier l’éclairage, en prévoyant une lumière plutôt intense en début de poste, et plutôt limitée en fin de poste.

 

Michaël Bouvard - Chargé de mission qualité de vie au travail


Par AFP le 25.01.2019 à 09h33, mis à jour le 25.01.2019 à 10h40  - Extrait

De plus en plus d'entreprises se réorganisent pour contrer les effets sur la santé du travail de nuit, qui vont du simple trouble du sommeil au risque de cancer.

Des aménagements d'emploi du temps pour diminuer l'impact du manque de sommeil

Alors, même si la loi impose que ce travail dit "atypique" soit "justifié" entre 21H00 et 6H00 du matin, l'INRS propose surtout des aménagements qui "sont là pour diminuer l'impact", de l'aveu du Dr Gautier: organiser les tâches en privilégiant les aspects les plus exigeants en début de nuit, puis passer sur des "tâches plus routinières". Faire des micro-siestes, "qui ne servent pas à récupérer de la dette de sommeil mais récupérer en terme de vigilance". Et, rappelle-t-elle, "quand on travaille de nuit, le jour, c'est pour récupérer!"

Des mesures à prendre au sérieux tant les effets liés à la désynchronisation de l'horloge biologique peuvent être graves, abonde la chronobiologiste Laurence Weibel.

Les risques sont de mieux en mieux cernés y compris pour des maladies graves comme le cancer, détaille cette experte qui avait consacré sa thèse, déjà en 1996, au travail de nuit. Par exemple, cite-t-elle, l'exposition à la lumière fait cesser la sécrétion de mélatonine, hormone qui joue un rôle de protecteur contre le cancer; le trouble du sommeil influe, lui, sur le système immunitaire, qui permet de tuer les cellules cancéreuses.

 

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